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mon voyage a paris

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Message  Admin Mar 4 Fév - 22:32

il y'a une semaine j'ai fais des rencontres super génial sa ma fais du bien moi qui est pas mal enterrer dans mes combats la j'ai penser a rien c’était vraiment trop top des moments de fous rire de panique aussi enfin voila
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mon voyage a paris  Empty le voyage a paris numero deux raconter par sophie pour moi lisez vous allez rire son compte rendu sur moi

Message  Admin Ven 2 Mai - 2:26

Je viens de passer 2 jours mé-mo-rables. Ce mot n'est pas peu dire. Mardi soir, il y avait une projection du documentaire de la journaliste française Bénédicte Banet sur le holodomor, le génocide ukrainien. J'ai voulu inviter quelques amis, les emmener à Paris alors que j'habite près de Redon. Ils ont répondu "présent" sans hésiter et je tiens à les remercier du fond du coeur, car j'ai voulu me faire plaisir, et en acceptant tout de suite, ils m'ont doublement réchauffé le coeur. Anne, Pauline, Boiane et Vincent, j'espère que ça vous a plu et intéressé, car vous ne savez pas quelle bonne action vous avez faite. Au-delà d'une forme de reconnaissance que vous m'avez apportée vis-à-vis de ce génocide oublié, vous m'avez offert un bon souvenir et surtout, vous m'avez rappelé que même si on peut facilement s'enliser dans une routine de solitaire quand on a une solitude ancienne et profonde ancrée en soi, on peut à tout moment y remédier. Alors je raconte l'aventure. Je suis partie mardi de chez moi vers Angers pour prendre Anne. Ensuite, nous sommes partis prendre Vincent chez lui. Nous étions à l'heure. Ensuite, nous sommes allés au cinéma dans le 6ème arrondissement, où la projection suivie d'un débat avaient lieu, où Pauline et Boïane nous attendaient. Nous avions prévu de dîner avant, mais y parvenir était trop beau. Néanmoins, nous étions à l'heure. La dernière version du reportage qui a été projetée était encore plus belle que celle que j'avais vue à Rennes le 2 novembre. A la fin, pendant le débat, Boïane a préféré rentrer en RER car il se levait très tôt le lendemain. Dommage. J'espérais qu'il nous montre son incroyable imitation du "Dictateur" de Chaplin, et accessoirement ses imitations de la mouette, du caméléon et du sous-marin. Tant pis. 2ème regret : je n'étais pas assise à côté de Pauline, du coup nous ne nous sommes pas beaucoup parlé. Nous étions assis tout au fond comme des cancres et à un moment, j'ai levé la main pour dire quelque chose mais on ne me donnait jamais le micro ; alors ni deux ni trois, comme disait mon défunt père (qu'on voit dans le reportage), je me suis levée et ai rejoint les organisateurs devant. Un jeune homme (le neveu de Bénédicte, je crois) m'a passé le micro, mais celle-ci m'a arrêtée : "attends, je vais te présenter". Ca m'a touchée qu'elle m'ait reconnue, car nous ne nous étions parlé que 2 minutes à Rennes ! A la fin, une jeune ukrainienne est venue le parler en ukrainien. Nouveau plaisir. J'ai discuté avec le très élégant et très gentil papa de Vadim et Maxime Horiszny, cousins de Cyril, qui a témoigné. Nathalie Pasternak était là mais elle a du partir, appelée à témoigner sur les événements actuels en Ukraine, sur un plateau télé. En sortant, nous avons acheté des kebabs et décidé de regagner ma voiture dans le parking sous-terrain où elle était à place d'Italie pour les y manger. Chouette pique-nique debout dans un parking sordide et froid, avec Vincent qui se reposait dans la voiture. Normal. (^^) Photos ci-joint. Ensuite, nous sommes partis sur le périf direction le Nord (banlieue nord lol) pour déposer la jolie Pauline chez elle. Puis nous sommes partis à la recherche du bon sens du périf pour aller vers Nogent. Et c'est là que ça a commencé à merder. Ce n'est pas que la faute de mon GPS communiste, c'est aussi parce que les entrées vers le périf pour aller vers l'ouest étaient fermées. En tout cas, ça ne peut pas être la faute de mon QI à 3 chiffres si on a mis 4 heures au lieu de 2 pour aller à Nogent, non mais sans blague. Moi je dis, si on s'est retrouvé à tourner en rond autour de Palaiseau, c'est sûrement qu'une pièce de ma clio y était aimantée. D'ailleurs, personne ne m'a fait de reproche. C'est bien la preuve que mon sens aigu de l'orientation est irréprochable.^^ A 5h00, on arrive enfin chez Vincent, qui avait de la place pour nous héberger, Anne et moi, ce qui était très généreux de sa part, d'autant qu'il n'avait pas que ça à faire, de loger 2 commères bien vivantes, avec le métier qu'il a. Mais moi, ça m'a permis de dormir un peu, avant de reprendre la route jusqu'à Redon via Angers. Vers 8h00 (j'en sais rien en fait, je suppose seulement, vu que j'étais dans les choux), Saint Vincent frappe à ma porte et me dit qu'il part, que nous pouvons rester dormir, la femme de ménage fermera derrière nous. J'ai dit "Merci Vincent, tu es un am.. rrrrzzzzzzz..." Je dormais déjà. Mais quel ange ! Un petit café servi avec amour par la merveilleuse femme de ménage, un petit pain au chocolat acheté la veille par douce-maman Anne, et nous voilà reparties. A l'approche d'Angers, la pétillante Anne me propose de me montrer le terrain qu'elle a acheté, avec différentes bâtisses à restaurer. Un peu mon neveu, je veux voir ça, j'adore la campagne. En un lieu isolé où les voisins sont à 10mn les uns des autres, ce terrain est un lieu extrêmement calme et rêvé pour des vacances reposantes en famille. Et pour oublier les emmerdes. Sauf qu'il ne faut pas en avoir à cet endroit, des emmerdes. Je vois quelques flaques d'eau de loin, je ne percute pas, j'entre carrément la voiture sur le terrain. Ensuite je manœuvre pour faire demi-tour pour quand on partira, et là... je roule dans le vide. Ou plutôt dans la boue. Embourbée, la clio ! On a mis de la paille, des pierres, des planches, rien n'y a fait. Soudain, Anne a eu l'idée de génie d'aller chercher sa pelle dans une baraque. Idée de génie, car ça lui a permis de s'apercevoir qu'on lui avait volé un groupe électrogène tout neuf. Elle avait mal au coeur, ma soeur de coeur. L'achat de ce GE avait été un sacrifice qui lui permettait de s'éclairer et de se chauffer à manger en vacances avec ses enfants, et il était très économique. Elle était d'autant plus dégoûtée que ce vol était doublée d'une trahison, car elle savait qui en était l'auteur. Au bord des larmes, la petite Anne, mais tout en self control telle que la vie le lui a appris. Zen comme pas permis, malgré le stress intérieur qu'elle ressentait, car nous étions aussi embourbés et seuls au monde. La voilà donc au téléphone pour trouver un proche pour nous dépanner et vérifier certains faits vis-à-vis du GE. Personne n'a pu venir. Alors nous sommes parties sur la route comme des pèlerines. Heureusement, il ne pleuvait pas. Soudain, entendant une tronçonneuse dans les bois, voilà l'aventurière qui part dans sa direction. Plus téméraire que moi, elle affronte les bois et interpelle l'homme. Mais celui-ci ne peut pas nous aider. Vous comprenez, il s'est fait un tour de reins, le pauvre. Alors il se contente de compatir. Il a mal au dos, mais il coupe ses branches. Et Anne, c'est la reine d'Autriche, et moi, je suis FEMEN ! Mais puisque les sexes sont égaux et les genres aussi, nous pensons que nous nous en sortirons sans lui et repartons vers la route. Une voiture arrive. Super, nous allons êtes sauvées ! Anne l'arrête, comme dans les films, et nous sourions en imaginant l'homme musclé et vigoureux qui va nous pousser la voiture. Nous nous approchons... horreur, c'est une de ces jeunes mères de familles homophobes, qui a eu ses enfants avec un homme. Elle appelle d'ailleurs ce dernier sur son portable, car il a un tracteur. "Il va venir tout de suite", nous dit-elle. Mais pour qui il se prend, ce type qui renie la théorie du genre ? Anne remercie la jeune femme et lui dit ces mots que je n'oublierai pas : "C'est beau d'avoir un mari. Moi, j'ai perdu le mien." Notre héros arrive. Non seulement il est jeune, beau, sent bon le sable chaud et va nous sauver, mais en plus, il nous sourit. Il trouve le crochet dans ma roue de secours (évidemment, c'est un homme, et non quelqu'un qui a décidé un jour qu'il se sentirait un homme) et hisse ma voiture avec moi dedans. Je me souviendrai toujours du sourire d'Anne à ce moment précis, les pouces en l'air semblant dire "j'aime" façon Facebook. Avant de repartir, il nous invite à nous sustenter, à troquer nos haillons trempés contre des vêtements chauds et à nous reposer dans son humble demeure... nan, je rigole.^^ Quoique se sustenter, on l'aurait fait volontiers. On n'avait qu'un pain au chocolat dans le ventre depuis le matin, et il était à peu près 16h00. Mais j'ai voulu qu'on emporte les outillages d'Anne chez elle, craignant un nouveau vol. Alors nous passons encore une heure à remplir la voiture. Anne a un autre GE, plus gros, qu'on couche dans le coffre sur le côté. On démarre, et là, on sent une odeur d'essence. On se regarde, on sort illico de la voiture et on retire l'EG du coffre car il avait coulé. C'est pas grave, ce n'est RIEN à côté du vol de l'autre GE et des heures qu'Anne a passées les pieds dans l'eau froide, ce qui portera à conséquence. Nous réfléchissons au moyen d'entrer l'engin dans le coffre sans qu'il coule quand soudain, je vois une voiture venir. Sans hésiter, je fonce sur le conducteur en faisant comme Wonder WomAnne. Le brave paysan à l'accent typiquement sarthois nous soulève la machine comme une plume et la glisse dans le coffre. Nous pouvons enfin repartir. A Angers, nous nous offrons l'assiette kebab que nous n'avons pas pu prendre à midi comme prévu. Une assiette magique, composée avec passion et dévorée avec sauce blanche, sauce maison et musique cool. Je raccompagne Anne, et nous nous disons au revoir. Promesses de nous revoir, remerciements à rallonge, bisous, gestes de la main, et me voilà sur les routes départementales à travers bois, dans la nuit noire et mes chansons des Martineau. "Ouf", me dis-je, "c'est fini, quelle aventure !" Fini ? Que nenni. Il n'était pas encore minuit, la journée n'était pas terminée ! "Boum !" Je ne vois rien venir. Un choc sourd et puissant. J'ai vu voler une forme sombre. Heureusement, je ne roulais pas vite car des nappes de brouillard s'installaient. Je voulais voir le pauvre animal, m'assurer qu'il n'avait pas souffert et l'éloigner de la route car c'est dangereux. Mais en marche arrière, je peux lui rouler dessus, alors je vais plus loin faire demi-tour. Mais je ne trouve rien. Je refais demi-tour, et ne vois toujours rien. J'arpente ainsi la route pendant une heure. J'explique ça succinctement à Anne par sms. De son côté, elle en informe Vincent, qui lui répond qu'il va falloir que j'arrête d'arpenter. Heureusement qu'il est médecin !^^ Je décide de rentrer chez moi. Au final, la voiture n'aura presque rien : 3 fissures, des poils dedans (Patrick dira que c'est peut-être un marcassin) et un déboîtement de feu de brouillard, vite réparé. Mais ce n'est pas fini. Dans la famille Galères, je demande la mère. Le lendemain, c'est à dire ce midi, Anne me dit qu'elle a 39° de fièvre. Les pieds dans l'eau ont eu raison de sa volonté d'être un homme pendant quelques heures. Photo Virée à Paris 28 et 29 janvier 2014 Pour la projection du documentaire sur le holodmor de Bénédicte Banet. Par : Chartrain Photos : 15 Je n’aime plus · · Partager · Désactiver les notifications · Ajouter au journal Vous, Chartrain et Laurence Beurnier aimez ça. Laurence Beurnier Quel roman !!
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